La jurisprudence puis le législateur par le biais de la désormais célèbre loi Kouchner du 4 mars 2002 permet l’indemnisation de l’aléa thérapeutique, entendu juridiquement comme un accident médical non fautif.
Il s’agit donc d’une conséquence inhabituelle et non prévisible d’un acte médical, de prévention, de diagnostic ou de soin, non fautif.
Les aléas thérapeutiques peuvent être :
Des accidents médicaux non fautif : l’opération s’est correctement déroulé, dans les règles de l’art, mais le patient développe des séquelles non prévues.
La maladie ou infection nosocomiale : à la suite d’une opération ou d’un acte de soin, un virus ou une bactérie (staphylocoque, pseudomonas, escherichia-coli , etc…) est contractée dans l’établissement hospitalier pendant ou après l’intervention médicale.
L’indemnisation est néanmoins soumise à des conditions strictes qui exclut encore de manière substantielle un certain nombre de complications survenues au décours d’acte de soins.